La rivière coulait doucement, des gouttes d'eau tombaient des feuilles comme si les arbres s'égouttaient avant la chaleur de l'après-midi. Le soleil était encore haut dans le ciel, et c'était le moment rêvé pour pêcher.
M'approchant du bord, je fis attention à ce que mon ombre ne tombe pas sur l'eau et leva doucement une patte.

L'eau coulait lentement sous mes yeux, je sentis Plume m'observer attentivement et je sentis qu'elle s'appretais à m'appeller...

Le temps passait au ralentis. Une ombre sous l'eau, une nageoire qui éffleure la surface... Ma patte jaillit. En un éclair, le poisson (gros en plus) était sur la rive, gigottant. L'achevant d'un coup de patte, je me tournais vers Plume.

-Tu vois comment faire ? Tu crois que tu peux en attraper un ?

Nuage Bleuté me suivit hors du camp, et je me dirigeai tout droit vers la rivière, dans le coin le moins gelé. Bien que nous soyons encore en hiver, le temps se réchauffait et finalement l'orage dont nous avions eu si peur avait semé à peine quelques gouttes, et était passé sans rien dire. Bien que 'lair ait été humide, je profitait de cette balade, et laissa ensuite l'aprpenti passer devant moi, pour pêcher.
Il se concentra, et je le vis faire en sorte que son ombre soit sur terre et non sur l'eau, et, alors que j'allait lui demander si il ne fallait pas aller autre part, sa patte fendit l'air si vite que je ne la vit qu'une fois sur le poisson pour l'achever. Il me demanda alors:

-Tu vois comment faire ? Tu crois que tu peux en attraper un ?
-Tu sais, Etoile du destin m'avait appris à mon arrivé au camp, alors prend pas cet air supérieur.

Une lueure de malice très visible brillait dans mes yeux, car je cherchait à l'embêter en disant sa. Sans attendre sa réplique, je me mis au bord de l'eau, me décalant légèrement à cause de mon ombre, et alors que je reposais les yeux sur l'eau je vis une autre ombre fendre la rivière, mais ma patte fut plus rapide. Quelques secondes après, deux poissons s'étaient rajoutés au premier de l'apprenti.

-Alors, tu vois?

-Alors, tu vois?
-Je crois surtout qu'on va avoir du mal à les porter, si tu continue comme ça, dis-je d'une voix sans âme.

Aucune fioriture dans mon geste, uniquement de l'efficacité. Et de la rapidité. Je vis une forme d'étonnement passer dans ses yeux aux prunelles obliques. Je n'étais pas le meilleurs pêcher du clan pour rien.
Déjà un poisson venait de rejoindre la rive, gorge ouverte, un flot de sang en jaillit.
Je n'avais pas regardé. Je n'en avais pas eut besoin.
Son expression passa d'un étonnement passif à une autre émotion que je n'arrivai pas à analyser.

-Je ne suis pas le meilleur pour rien, mais je te le dis : si on continue comme ça on arrivera pas à tout emporter et on risque aussi de ne pas laisser asser de poissons pour qu'ils se reproduisent et qu'il y en ai autant l'an prochain.

Mes yeux ne reflétaient rien, ma fourrure était collée à la sienne, et je n'arrivai pas à en être gêné.

-Je crois surtout qu'on va avoir du mal à les porter, si tu continue comme ça, dit-il sans mettre d'intonation particulière, ni animosité, ni... plaisanterie

Certes, il pêchait exallament bien, mais il me semblait à la limité de l'agressif... Tentant de me chasser ses idées de la tête, je regardais ce qu'il faisait, et un autre poisson, dont le sang s'écoulait de sa gorge, rejoignit le tas. J'étais étonnée^, tout autant que septique. Il me paraissait vraiment agressif, sans état d'âme aucun, et mon impression se confirma quand il dit, de la même façon que ce qu'il avait dit avant:

-Je ne suis pas le meilleur pour rien, Prends pas la grosse tête surtout. mais je te le dis : si on continue comme ça on arrivera pas à tout emporter et on risque aussi de ne pas laisser assez de poissons pour qu'ils se reproduisent et qu'il y en ai autant l'an prochain.

Nos fourrures se touchaient, et pourtant je sentais monter une certaine hargne à cause de ces paroles. Il sentit surement ma fourrure s'ébouriffer quand je dis:

-Très bien monsieur le superdoué, t'as forcément raison vu que t'es le meilleur, en attendant la plupart de ces poiscailles se planquent sous la glace pour ne pas être attrapper donc il y en aura suffisament, mais c'est toi le super fort après tout donc je te laisse avec ton ego, moi je vais annoncer à Etoile du Destin qu'il faut plus pêcher pendant trois jours pour être sur qu'il reste assez de poisson.

J'avais un peu abuser, il ne pensait qu'au bien du clan, mais il m'avait parut trop... trop pour ne pas réagir. Et bien sur, mon tac au tac avait réagi plus vite que ma constante bonne humeur. Je m'éloignait en marchant de quelques pas, la tête haute, bien que je commençais à me demander si j'avais bien fait de dire sa.

-Très bien monsieur le superdoué, t'as forcément raison vu que t'es le meilleur, en attendant la plupart de ces poiscailles se planquent sous la glace pour ne pas être attrapper donc il y en aura suffisament, mais c'est toi le super fort après tout donc je te laisse avec ton ego, moi je vais annoncer à Etoile du Destin qu'il faut plus pêcher pendant trois jours pour être sur qu'il reste assez de poisson.

Sur-ce, elle s'éloigna.

Elle me tournai le dos, elle ne vit donc pas le sourire qui me fendis le visage, le temps d'un battement de coeur.
L'instant suivant, je me plantai face à elle et fixais ses prunelles pleine d'animosité... mon coeur rata un batement, je vacillai, puis parlai :

-Plume, ne m'en veux pas j'en ai trop fait mais je voulais arrêter cette partie de chasse après tout personne ne nous avais demandé de partir chasser et tu peux manger si tu veux, par contre j'ai une faveur à te demander...

Encore un silence [ça faisait longtemps x)] mon coeur battait trop vite. Je voyais flou.

Je sentis qu'elle allait me demander sur un ton peu amène "quoi, qu'est ce que tu veux ?" alors je pressai mon museau contre le sien, rose et feutré. Mes yeux se fermèrent d'eux-même et le temps sembla s'arrêter...

Il me rejoignit et se planta devant moi, me regarda dans les yeux, et sembla... Trembler..? Vaciller?

-Plume, ne m'en veux pas j'en ai trop fait mais je voulais arrêter cette partie de chasse après tout personne ne nous avais demandé de partir chasser et tu peux manger si tu veux, par contre j'ai une faveur à te demander...

Il s'arrêta un instant, et alors que j'allais lui demander ce qu'il voulait, toujours pas calmer, il pressa sa truffe contre la mienne, et mon coeur ratta un battement, et je me calmais, du moins, un petit peu. Au bout d'un temps dont je ne saurfai dire la longueur, je dis:

-Tu voulais dire quelque chose non?

Malgré que mes yeux soit à nouveaux pétillants de joie, ma voix était toujours pas tout à fait amicale...

-Tu voulais dire quelque chose non?

Ravalant la pique acerbe qui me mordait les lèvres, je me fendis d'un sourire las.

-Non, tout a été dis, fis-je.

J'esperais qu'elle comprennais que je voulais parler de mon geste, puis je baissai mes yeux sur mes pattes, attendant sa réponse.

Le vent fouettait les arbres à présent, les plaques de glace sur la rivière se criblaient de fissures et se détachaient. Je n'entendais plus que mon sang battre dans mes oreilles, et je n'arrivais pas à relever la tête de peur de croiser le regard de Plume...

*S'il te plait, ne me rejete pas, ça voudrait dire que j'ai mordu la queue de mon meilleur ami pour rien, que j'ai fait un acte contre-nature en prenant ta défense (et pour rien), que...*
Je fus interrompu dans mes pensées par le son de SA voix...

-Non, tout a été dis.

Que voulait-il dire par la, il venait de dire qu'il voulait me demander une faveur... Parlait-il... de ce qu'il venait de faire? Tout s'illumina dans ma tête quand je compris le sens de sa phrase.
Je remarquait alors qu'il avait le regard fixé au sol, la tête basse, pour éviter de me regarder. L'avais-je blessé? Quand je parlai, ma voix était à nouveau normal.

-Très bien. Par contre, je refuse de manger, on est partit en disant que l'on allait chasser, même si on en a parler à personne, et je refuse de manger avant le clan; de plus j'aimerais que tu dises vraiment ce que tu penses.

Je n'avais pas préciser dans ma uestion de quoi je parlait, et j'avais bien fait exprès, attendant de voir comment il prendrait cette question et ce qu'il me répondrait.

-Très bien. Par contre, je refuse de manger, on est partit en disant que l'on allait chasser, même si on en a parler à personne, et je refuse de manger avant le clan; de plus j'aimerais que tu dises vraiment ce que tu penses.

Je souris tristement en l'entendant, puis je remarquai que toute animosité avait déserté sa voix, devenue fluide et même un peu améne, alors je relevai la tête et croisai son regard.

- ce que je pense ? Je n'ai jamais prêté une grande attention à ce que je pensais. Ca ne sert à rien. Mais là... j'ai la tête vide, je n'arrive pas à penser. Tout ce qui tourne en boucle dans ma tête c'est "S'il te plait, ne me rejete pas, ou ça voudrait dire que j'ai mordu la queue de mon meilleur ami pour rien, que j'ai fait un acte contre-nature en prenant ta défense, et pour rien, que je ne devrais pas être avec toi, que..."
Je ne sais ce que je dois en penser.

-Ce que je pense ? Je n'ai jamais prêté une grande attention à ce que je pensais. Ca ne sert à rien. Mais là... j'ai la tête vide, je n'arrive pas à penser. Tout ce qui tourne en boucle dans ma tête c'est "S'il te plait, ne me rejette pas, ou ça voudrait dire que j'ai mordu la queue de mon meilleur ami pour rien, que j'ai fait un acte contre-nature en prenant ta défense, et pour rien, que je ne devrais pas être avec toi, que..."
Je ne sais ce que je dois en penser.

Il avait donc peur que je le rejette? Alors pourquoi avait-il réagi comme ça tout à l'heure? Mais avait-il peur que je le rejette, ou qu'il ait fait tout ce qu'il a citer pour rien...? Mais attend...

-Tu as mordu ton meilleur ami? A cause de moi?

Mais je connaissais déjà les réponses.

-... Je... Pardon

-Ce n'est pas... ta faute... et puis c'est pas vraiment grave enfin je crois, il savait ce qu'il risquait si il me cherchait de trop... mais je crois que je n'aurais pas dû faire ça...

Je baissai la tête, je n'aurais pas dû dire ça, mais j'étais tellement gêné que je n'arrivais plus à penser à rien...

-Ce n'est pas... ta faute... et puis c'est pas vraiment grave enfin je crois, il savait ce qu'il risquait si il me cherchait de trop... mais je crois que je n'aurais pas dû faire ça...

Il le regrettait, et c'était à cause de moi. Voilà qui avait coupé court à notre 'dispute'

-Qu'avait-il fait? C'est à cause de moi n'est-ce pas?

-Qu'avait-il fait? C'est à cause de moi n'est-ce pas?

Je vis qu'elle n'étais plus fâchée, alors je sentis un peu de chaleur revenir
dans mon coeur.

-Non... si... il me cherchait, sur notre... relation. Il m'a trouvé et...
je ne sais pas. C'est comme si il m'avais envoncé ses griffes dans
la queue, je ressentais le besoin de lui faire mal en retour...

-Non... si... il me cherchait, sur notre... relation. A ces mots, je frissonais. Il m'a trouvé et...
je ne sais pas. C'est comme si il m'avais enfoncé ses griffes dans la queue, je ressentais le besoin de lui faire mal en retour...

J'enfuis mon museau dans son flanc pour le rassurer, et miaula encore un 'désolée' avant de me replanter devant lui, et lui demander:

-Le regrettes-tu?

[désolé, désolé, désolé du retard x)]

Le contact de son museau contre mon flan me fit frissoner de plaisir, elle murmura encore une excuse avant de me refaire face.

-Le regrettes-tu? me demanda-t-elle.

-Si je le regrette ? je fermai les yeux. Plume, cet ami n'est rien par rapport à toi, et si c'était à refaire, je ne changerais rien à ce qui s'est passé. Mon coeur est formel : je ne regrette pas mes actes, qu'ils soient passés ou présents...

A la fin de cette tirade, je rouvris les paupière...

[Pas grave ^^]

-Si je le regrette ? Il ferma les yeux. Plume, cet ami n'est rien par rapport à toi, et si c'était à refaire, je ne changerais rien à ce qui s'est passé. Mon coeur est formel : je ne regrette pas mes actes, qu'ils soient passés ou présents...

Il rouvrit les yeux, mais c'était à peine si je le regardait. Ce qu'il m'avait dit m'avait chamboulé, et mon coeur battait bien plus vite et bien plus fort que la normal. Même pour un coeur de chat.

-Merci... Sa me touche, beaucoup. Donc sa ne te fais rien que je ne sois pas vraiment un chat...?

-Si le clan des Etoiles a fait de toi un chat, c'est que tu as une âme de chat au fond de toi.
Tu es un chat, Plume. La plus belle que j'ai jamais vu...

Le commentaire fit bondir mon coeur. Je frolai son museau avec le mien, pendant quelques secondes qui me parurent interminable, quand un bruit se fit entendre [Excuse moi de tout casser mais faut bien un peu d'action x))]
Me retournant en sursaut, je vit d'abord le long museau blanc et roux, le plelage de cette dernière couleur, et la queue terminé en neige. Il nous regarda comme les enfants humains voyant le marchand de glace qui disait qu'il n'y avait plus qu'une glace.

-Euh on est sensé faire quoi là?!

-Euh on est sensé faire quoi là?!

La scène m'avais parrue durer milles ans, elle avait été magnifique, douce et frébile... puis j'avais sentis l'odeur du renard

-Courir ? proposais-je en m'executant.

-Courir ?

Et il s'executa, moi le suivant tant bien que mal jusqu'à un moment ou je regrettais d'être un chat.
Car oui, c'est très cool d'avoir des pattes puissantes, des sens ultrapeformants, ou encore une superbe queue qui sert beaucoup. Mais justement cette dernière, non pas contente de m'aider sans un remerciement, se fit attraper par la gueule du renard, ce qui me stoppa net et j'étais à une demi-queue de renard du.. Renard.
Et être museau à museau avec un prédateur comme cela, je vous assure que sa fait froid dans le dos.

-Plume ! hurlai-je en appercevant le renard qui lui mordait la queue.

Toutes griffes dehors, je plongeai vers le museau du prédateur et enfonçai les
griffes de mes pattes avant dans ses yeux tandis que mes pattes arrière lui
griffèrent le museau, le forçant à lâcher la queue de Plume. Le renard voulu
m'attraper mais, trop vif pour lui, je sautai de sa tête vers son dos, lui griffant
profondément la truffe au passage.
Une fois perché sur son dos, je me mis à lui mordre la base du cou de toutes
mes forces, le faisant glapir de douleur.

Pendant ce temps, Plume avait repris ses esprits...

-Plume !

Le cri résonnait encore dans mes oreilles quand le renard lacha ma queue, et je fus projetter un peu plus loin. QSuand je repris mes esprits, je vis Nuage Bleuté en train de mordre férocemment la bête, qui avait l'air de bien en patir vu ses gémissements.
Le renard ruait pour se débarrasser de l'apprenti, et moi j'étais trop abasourdi pour réagir. Je ne m'était jamaisd battu, encore moins contre un renard!
Ne sachant quoi faire, j'étais de plus en plus paniquer, l'odeur de ma peur saturant l'atmosphère, et je ne put que dire dans une sorte de cri affolé:

-Qu'est ce que je fais?!

Je halletais, chaque ruade du prédateur risquait de me faire tomber et il en profiterais aussitôt
pour m'étriper.

-Qu'est ce que je fais?!

Sa question me tirai un sourire de chat, malgré ma situation précaire : Mais non, ne fais rien et
laisse-nous crever tous les deux !

-ben transforme toi et fais le fuir ! criai-je en griffant l'oreille droite du renard, qui glapit de
douleur.

C'est alors qu'il changea de stratégie. Avisant un buisson de houx, il s'y précipita et s'alongea
sur le dos dessus, m'écrasant entre son corps et les terribles plantes.

-Ben transforme toi et fais le fuir !

Ce que semblait ignorer l'apprenti, c'était que les humains ont eux aussi peur des renards. Pourtant, quand je vis le renard rouler sur le dos, frottant Nuage Bleuté contre des plantes qui m'avaient pas l'air très rassurantes, je sentis la transformation s'opérer directement.
Je me jetais sur le renard, encore à moitié humaine, ce qui stoppa la transformation apparemment. J'étais à ce moment un espèce d'être humain de petite taille avec une queue ébouriffée et des oreilles, ainsi que quelques longs poils de moustaches. Je sentais que tant que je bougeais la transformation ne s'achèverai pas, et bien que je me savais inutile sous cette forme hybride, je tendis ma main/patte et attrapa le renard par la queue. Il se retourna violemment, Nuage Bleuté lachant prise, et me mordit au poignet. Un crac retentissant signala le cassage d'un os, mais je l'ignorait, enfin humaine, et j'envoyait valser le renard qui me fixait, apparemment abasourdi par mon odeur de chat et mon apparence de bipède. Il partit en couinant, portant bon nombre de blessure, et ce ne fut qu'à ce moment que je sentis la douleur dans mon bras. M'écroulant au sol encore haletante, je retenait des gémissements de douleur alros que j'essayait de reprendre forme animale, ce qui me semblait impossible avec la douleur.

Le choc avec le buisson de houx puis avec les pierres du dessous me firent perdre connaissance, c'est donc vaguement que je cru entrapercevoir Plume se jeter sur la créature, à demi humaine, puis achever sa transformation et vaincre le renard avec brio.
Ce que je ne vis pas cependant, c'est qu'elle avait été blessée aussi, alors quand je rouvrit les yeux et la vis se todre de douleur sur le sol de la forêt, mon sang ne fis qu'un tour que j'étais déjà à ses cotés.

Mes yeux trahissaient ma douleur et mon épuisement, mais mes seules paroles furent pour elle :
-Plume ! Fais moi voir ta patt... ta main. Qu'est ce qui s'est passé ? Tu veux que j'aille cherche le guérisseur ? fis-je sans savoir si elle comprenait mes paroles ou non...

[dis, si tu te retransforme ta blessure disparaitrait non ? enfin je dis ça je dis rien x)]