J'étais au milieu des Quatres Chênes, alors qu'une odeur de chats me parvenait aux narines des bipèdes arrivèrent et écrasèrent tout sur leurs passages, retournant le grand rocher, sciant les quatre chênes et arrachant l'herbe. Tous les chats aux alentours, terrorisé et en colère, me regardèrent avec une méchanceté que je ne comprenait pas, je n'y était pour rien! C'est alors que quelqu'un m'appela, un miaulement familier et, en me retournant, je vis...
... Etoile du destin, qui m'attendait au-dehors de la tannière. Au début, je crut qu'elle allait à son tour me repprocher quelque chose, mais elle ne dit rien et attendit calmement une réaction de ma part, je me calma alors et me leva. Je remarquait alors le grand vide entre moi et les autres guerriers, et je me dis que jamais personne ne m'acceptera, sauf Etoile du Destin peut-être. Je sortis de la tannière avec précaution pour ne pas réveiller les guerriers encore endormit, et la salua respectueusement en baissant la tête.

-Il est temps pour toi d'avoir un vrai nom de guerrier. A midi je ferai ton baptême, en attendant je vais entraîner mon apprenti, pour voir si désormais il connait bien notre territoire. Ce serait l'occasion pour toi de le découvrir, qu'en dis-tu?

Quand elle me dit sa je me sentis immédiatemment mieux, j'allais enfin un nom de chat sauvage! Et l'idée de découvrir le territoire me rendit ma bonne humeur et ma... surexitation.

-Avec plaisir Etoile du Destin!

La suivant en trottant, elle se dirigea verzs la tannière des aprpentis, et réveilla une boule de fourrure en le poussant légèrement du museau:

-Debout Nuage Bleuté, j'aimerais te tester sur notre territoire et j'espère rentrer avant que le soleil ne soit au zénith donc dépêche-toi de te lever.

Etoile du destin sortit de la tannière pour regarder le camp, et je dis à l'apprenti qui s'éveillait doucement:

-Comment t'appelles-tu?

Pourvu qu'il ne soit pas aussi dégouté par moi que les autres chat du clan...

Je dormais. Un sommeil... réparateur. Je me sentait... au chaud, comme en plein soleil. J'étais bien. Je me sentais léger, léger... Mon petit nuage eut alors une secousse, puis une autre et une voix me tira malgré moi de l'état de transe féline dans laquelle j'étais. Réprimant un grognement (car j'avais reconnu la voix de mon mentor, enfin, de mon chef), j'ouvris les yeux.

- Hey ! Le soleil ne s'est même pas levé, grognais-je (tout baspour ne pas réveiller mes camarades). Ca va pas ou quoi ?

Sachant que je ne pourrais me rendormir et qu'elle ne prendrait pas ma remarque en compte, je me dirigeai vers la sortie. Je passait le tunnel de roseaux mais tombai truffe à truffe avec une chatte rousse, qui sentait fortement le bipède. J'avais eut vent de ce qui s'était passé à l'assemblé, et même si je n'avais pas été présent, je savais que j'allais avoir beaucoup de mal à ne pas lui griffer le museau... et les oreilles par la même occasion.
J'en étais là de mes réflexions lorsqu'elle prit la parole d'un ton qui semblait se vouloir amical :

-Comment t'appelles-tu ?

Je la regarda avec animosité. J'allais ouvrir la bouche pour une réplique cinglante mais je sentis mon mentor à deux pas de là, qui m'observait. Choisissant de faire profil bas, je répondis d'une voix basse mais dangereusement froide :

- Je suis Nuage Bleuté. Pas la peine de me dire ton prénom, je sais ce que tu es.

"Ce que tu es" et non pas "qui tu es".
Les mots avaient claqués sechement dans l'air immobile du matin. Je ne regrettais rien de mes paroles, et c'est l'air satisfait que je suivit mon mentor vers la sortie du camp.

(désolé Plume, je t'aime bien tu sais, mais le monde n'est pas rose tous les jours, et les chats sauvages n'aiment pas les bipèdes )

<<- Hey ! Le soleil ne s'est même pas levé.>> Cette remarque ne m'étonna même pas, et de totue façon il n'avait pas à me contredire.<<Ca va pas ou quoi ?>>

J'entendis Alice demander le nom à mon apprenti, et la remarque cinglante qu'il répondit fit hérisser mon poil de colère.

<<Je suis Nuage Bleuté. Pas la peine de me dire ton prénom, je sais ce que tu es.>>

Il l'aimait pas, ok sa se comprenait. Mais pas question qu'il fasse comme les autres chat, je ne tolérerait pas cela de mon aprpenti. En tout cas, il peut ne pas lui parler mais pas la considérer comme une crotte de souris, voir pire. Si le clan des Etoiles a choisit Alcie, ce n'est pas parce qu'elle doit être considérer ainsi.
Descendant la pente qui menait au territoire, j'attendit en bas. Nuage Bleuté arriva, la queue bien droite A croire qu'il est content d'être infame avec elle.

<<J'aimerais juste te dire une chose, car tu es mon aprpenti et que c'est toi la dernière personne que je veux voir agir colmme sa envers cette bipède à patte de chat. Le clan des Etoiels ne la pas choisit au hasard, et si tu veux pas lui cause c'est ton problème, mais ne dit plus jamais le genre de chose que tu viens de dire. Je comrpends ta réticence et je ne peux la blâmer, mais s'il te plait, fais confiance au clan des Etoiles.>>

J'avais bien peur qu'il ne m'écoute pas. D'ailleurs ma phrase avait résonné comme une supplique, et même si ma voix était restée égale du début à la fin de mon discours, on ressentait le besoin caché dans ces mots. En réalité, j'essayait de me convaincre moi-même que ce que je disait était juste.

<<A présent, je souhaite que tu fasses le tour de notre territoire, nottament les endroits important ainsi que les frontières. Nous allons en proftier pour marquer notre territoire et surtout les Rochers du Soleil. Après toi.>>

[t'inquiètes sa me dérange pas, au contraire sa aurait été bizarre que tu sois tout gentil x)]

La réponse qu'il me donna me fis frissoner de dépit. même lui m'en voulait! Le dotue m'envahit, est-ce que je devait vraiment être ici?! Personne ne voulait de moi... Alors que l'apprenti sortit, la queue dressé fièrement, ne regrettant apparemment pas ses paroles, la chatte écaille au pelage constellé d'étoiles apparut à nouveau. Tu es à ta place, laisse le clan s'y habitué et ne fléchit pas...
J'entendis sa voix comme si elle l'avait dit à voix haute, mais seul mon cerveau l'entendit, pas mes oreilles. Elle disparut, et je la remercia mentalement, avant de descendre au-dehors du camp. Etoile du destin parlait avec son apprenti, et je n'entendis que la fin quand la chef demanda à son apprenti de parcourir le territoire. Je les rejoignit, la queue basse même après avoir entendu cette chatte du clan des Etoiles, décidemment c'était mal barré...
D'ailleurs, mon odeur n'était toujours pas celle du clan de la Rivière. Une novuelle fois, je faillit décider de tout abandonner et rentrer chez moi, après tout je serais bien mieux là-bas. Si seulement j'avais le moyen de prouver ma valeur aux chats, que même si je suis à moitié humaine je peux être loyal et me comporter comme les chats de la forêt.

J'allais sortir du camp, la queue haute, lorsque mon mentor se planta devant moi, l'air... fachée.

"J'aimerais juste te dire une chose, car tu es mon aprpenti et que c'est toi la dernière personne que je veux voir agir colmme sa envers cette bipède à patte de chat. Le clan des Etoiels ne la pas choisit au hasard, et si tu veux pas lui cause c'est ton problème, mais ne dit plus jamais le genre de chose que tu viens de dire. Je comrpends ta réticence et je ne peux la blâmer, mais s'il te plait, fais confiance au clan des Etoiles."

J'eus un pincement au coeur, sa phrase avait résonné comme une supplique, j'avais l'impression qu'elle souhaitait plus se convaincre elle-même que me convaincre moi. Je ne fis aucun commentaire, j'était certain qu'elle savais déjà je que je pensais.
Déjà elle poursuivait :

"A présent, je souhaite que tu fasses le tour de notre territoire, nottament les endroits important ainsi que les frontières. Nous allons en proftier pour marquer notre territoire et surtout les Rochers du Soleil. Après toi.

-Si tu veux." répondis-je. Ma phrase était un brin insolente, pas assez pour que mon mentor s'énerve, mais c'était suffisant pour lui faire comprendre quel était mon point de vue. Et que je m'y tiendrais.

Ce que la bipède aux pattes de chat n'avais surement pas compris, c'est que je ne respectais que la force. Si elle avais répliqué d'une pique acerbe lorsque je l'avais attaquée, je l'aurais respecté, hors là, la queue basse, les oreilles pentelantes, elle ne m'inspirait que pitié et mépris.

<<Si tu veux.>>

Son ton me fit soupirer. Nous nous mîmmes en route en silence, moi et Alice côte à côte et Nuage Bleuté devant nous, trottant tout en parcourant le territoire. Je ne regardait même pas ou il se dirigeait, je réfléchissai trop. Après tout, le clan tout entier avait rejeté la bipède à pattes de chat, et le cland es Etoiles ne l'avait pas contester. Oui, il y avait eu un signe le soir de l'assemblé, mais depuis, plus rien. Et moi, je ne savais plus quoi faire. Plongé dans mes pensée, je ne sentis l'odeur qu'à la dernière minute.

<<Nuage Bleuté, sous la broussaille, vite! Alice dépêche-toi!>>

J'avais remarquer, après avoir ordonner à mon apprenti de se cacher, que Alice, allarmé et une lueure de peur dans les yeux, trainait de lus en plus, l'exact contraire de ce qu'il fallait faire. Elle bondit alors à la suite de Nuage Bleuté, et juste à temps avant qu'un bipède n'arrive avec un chien. Je soupiras de soulegement, le chien était avec un bipède, donc celui-ci le tenait au bout du fil. Mes yeux s'écarquillèrent d'horreur quand je vis que le chien était en liberté, contrairement à d'habitude.

<<Ne faites pas de bruit surtout et ne bougez pas.>> avais-je soufflé le plus bas possible.

L'apprenti se mit à trotter, je le suivait le plus silencieusement possible, bien que je savais que je faisais bien plus de bruit que les deux autres chasseurs ça n'était quand même pas un éléphant et je trouvais que je me débrouillais bien encore. Mon défaitisme quand à mon intégration dans le camp avait disparut, et j'étais à nouveau en pleine forme, heureuse de découvrir mon territoire. C'est alros que:
<<Nuage Bleuté, sous la broussaille, vite! Alice dépêche-toi!>>

Etoile du destin me prit de cours en criant son ordre à son aprpenti, et l'odeur d'un chien alarma alros tous mes sens. Hésitant, je bondis immédiatemment quand je sentis l'odeur du chien se rapprocher. J'étais morte de trouille, et l'odeur de ma peur envahissait les buissons, mais ce n'était pas la seule odeur de peur. Nous étions pris au piège, pourtant Etoile du Destin sembla se rassénérer un moment... Avant de se tendre de nouveau. Elle devait croire que les chiens sont toujours tenu en laisse par les humains.

<<Ne faites pas de bruit surtout et ne bougez pas.>>

J'eu alors une idée, un peu comme dans les bandes dessiné avec l'ampoule qui s'éclaire d'un coup au-dessus de leurs tête. C'était notre seule solution, ou le chien allait nous sentir et, vu sa race, il n'allait pas nous léchouiller tendremment.

<<Reculez le plus possible sans faire de bruit.>>

J'avais peur d'une rétissense de la part de l'apprenti, et je regardait derrière moi pour voir si il le faisait, quand je chien renifla avec beaucoup de force le sol. *Il nous a trouver!*
Je n'avais plus le choix. Me concentrant, je n'eu aucun mal à retrouver comment devenir humaine, et ma tête sortit soudain des buissons. La transformation s'était effectuée en une seule seconde cette fois. Les deux chats derrière moi devait être plus que surprit, et je les sentis s'agiter et le chien les entendit. Me relevant, je lançai:

-Il est a vous ce chien?

Le bipède se retourna, surpris, et apperçut le chien qui commençait à avancer dangereusement vers les buissons, la truffe au sol. Optant pour un demi-mensonge, espérant qu'il aime les animaux, je dis:

-Il y a une chatte sur le point de mettre bas ici, alors si vous pouviez le garder en laisse pour le moment ce serait bien gentil.
-Mais bien sur ma petite. Allez on va se promener ailleurs hein Tidi? Au revoir!

Sans lui répondre, je le regardait partir avec son chien, et je soupira de soulagement. Un regard vers les buissons m'apprit que les chats y étaient toujours, et je repris forme féline, une lueure triomphante dans les yeux. C'était pas toujours qu'une chatte de clan chassait un chien aussi facilement sans faire prendre le moindre risque aux autres!

Sensiblement concentré sur ce qui se passait autour de moi (contrairement à mon mentor qui se rongeait les sangs et à la trainasse derrière) je traversais les buissons, sautais au-dessus des flaques et me faufillais sous les taillis sans un bruit, sans faire craquer une seule branche.
Je bondissais au-dessus d'un tronc d'abre lorsque je sentis l'odeur. Avant d'avoir pu articuler quoi que ce soit, mon mentor me cria :

"Nuage Bleuté, sous la broussaille, vite! Alice dépêche-toi!"

Me précipitant sous les buissons une seconde seulement avant Etoile du Destin, je cherchait des yeux la troisième chatte ; sans trop savoir pourquoi d'ailleurs, et d'où me venait cette sensation ? sensation de devoir la... protéger ? Je secouais la tête, il ne fallait pas que je me laisse distraire. Je me préparai, tou entier concentré sur le combat à venir lorsque je sentis une autre odeur : une odeur que mon cerveau enregistra comme chair remuante ? Qu'est ce que c'est que cette contradiction de la nature, encore ?

<<Ne faites pas de bruit surtout et ne bougez pas.>>

Je fis exactement comme elle avait dit, sauf que j'essayai de localiser la source de l'odeur, qui pouvait (je ne sais pas, moi) s'avérer encore plus dangereuse que le canin en train de renifler les brousailles.

<<Reculez le plus possible sans faire de bruit.>>

*Mais... Mais... mais c'est qu'elle me donnerais des ordre en pl...*
Je fus... brutalement extirpé de mes pensées par une résidémise de l'odeur étrange. Avant de me rendre compte que cela venait de la bipède à pattes de chat.

"Il est a vous ce chien? Il y a une chatte sur le point de mettre bas ici, alors si vous pouviez le garder en laisse pour le moment ce serait bien gentil.
- Mais bien sur ma petite. Allez on va se promener ailleurs hein Tidi ? Au revoir !"

J'étais estomaqué. Ce qu'elle venait de faire était ignoble, contre-nature, je ne pouvais pas accepter une telle chose.
Avec une grimace sur la figure (mépris ? dégoût ? possible... peur ? impossible) je dévisageai Etoile du Destin, attendant qu'elle fasse quelque chose, qu'elle la somme de ne plus faire cela, qu'elle...

Après sa réaction, je ne bougai pas.
Estomaqué, j'étais estomaqué.
Mais c'est que mon mentor soutiendrait Alice (quel nom pitoyable ! ) quoi qu'elle puisse faire ?

Le coeur au bord des moustaches, je préférai finir le marquage du territoire seul, et, en faisant par à mon mentor, je partis sans lui laisser le temps de répondre. J'ignorais si elle, ou (pire) si Alice essayerais de me suivre, mais je ne voulais pas penser : rectification, je n'arrivais pas à penser.

La course dû me faire le plus grand bien car une fois dépassé le grand hêtre qui bordait la rive est de la rivière, je me sentis mieux. Je m'arrêtai un instant pour lapper un peu d'eau à la rivière, et une paix incroyable descendit en moi. Je descendit jusqu'à la rive et me mit à boire l'eau limpide, quand je me sentis une présence derrière moi.
Attendant qu'il (elle ? je ne pouvais le savoir, étant contre le vent, mais cela aurais tout aussi bien pu être une des deux chatte qui m'aurais suivit) se manifeste, j'arrêtait de boire et me raidis.

En me retournant, je vis plusieurs émotions passé dans les yeux de l'apprenti dont le... mépris et le dégout. Il partit sur les chapeaux de roue, me laissant seule avec Etoile du destin qui le regardait, l'air las. Sans rien ajouter, je poursuivis Nuage Bleuté comme je povuais. Hors de question que même un apprenti ressente les émotions des autres guerriers, sinon autant que je rentre chez moi!
Il lapait l'eau de la rivière en partie gelée avec un coin ou on pouvait étancher notre soif. Quand j'arrivai, il se raidit et arrêta de boire, ce qui m'énerva encore plus. Je ne savais pas pourquoi, mais je ne voulais pas que lui me rejette comme les autres.

-Tu ne peux nier que grace à moi il n'y a eu ni blessé ni rien, et que j'ai fait partir le bipède et le chien sans aucun problème. Arrête un peu de me traiter comme un boulet, je peux me rendre utile moi aussi!

J'essayais de me retenir de crier, ma colère dépassant pour une fois mon sang-froid et ma bonne humeur. Une colère froide, reflétée par un ton plat et sans aucune tendresse ou pitié, ni même une supplique, qui cachait mes émotions intérieurs.
J'avais les griffes sortient, je ne sais même pas depuis quand, mais si il tentait quoi que ce soit, j'en viendrait à la force. J'avais entendu une histoire d'un chat domestique qui était venu dans la forêt, et il s'est fait accepté après s'être battu, combat dans lequel il avait perdu son collier, signe qu'il était digne d'être un chat sauvage.

-Tu ne peux nier que grace à moi il n'y a eu ni blessé ni rien, et que j'ai fait partir le bipède et le chien sans aucun problème. Arrête un peu de me traiter comme un boulet, je peux me rendre utile moi aussi!

Je me retournai lentement, plantant mes yeux verts feuille dans ceux, bleu profond, d'Alice.
Interieurement, je jubilais. Elle avait enfin répondu.
Extérieurement, j'étais aussi froid et dur qu'une plaque de glace à la mauvaise saison.

"Tu ES un boulet." ? C'était vrai mais pas assez acide.
La traiter de noms d'oiseaux ? bof, j'était peut être exécrable mais pas grossier pour autant.
"Tu pourrais peut être fermer ce qui te sert de bouche, tu pue le bipède à plein nez" ? Ca aussi, c'était vrai, mais une attaque directe est très vite contrée et la partie recommencerai. Il fallais que je la surprenne.

- l'orage approche, fis-je.

C'était vrai : de lourd nuages noirs couvraient le ciel, et là-haut, sur les plateaux du clan du vent, deux silhouettes semblaient se battre ou s'entrainer.
Je n'avais pas bougé d'un poil, mon allure n'exprimait rien, pas plus que mon ton ou ma posture.

J'attendais sa réaction. Je me demandais si elle continuerais sur sa lancée acide, si elle se raprocherais pour engager un combat, ou si elle allait essayer de me surprendre...

Il se retourna et planta ses yeux dans les miens, océan de feuilles dans une mer bleu/violet. Il resta ainsi pendant quelques instants, avant de lacher:

-L'orage approche.

C'était vrai, mais je ne voyais pas ou il voulait en venir.

-Parce que tu as peur de la pluie? Je croyais que les chats sauvages n'avaient peur de rien. C'était sortit tout seul. Je ne pouvais revenir en arrière, ni m'empêcher de dire ce que je pensais. Ecoute, je ne veux pas me mettre à dos tous les chats du clan, même si c'est déjà fait, et je ne veux pas que toi aussi tu le fasse. Mais si tu tiens vraiment à me faire du mal, et bien, bats-toi, et tu verras bien ce que vaut un bipède à pattes de chats!

Mon ton était calme et posé, mais je pensais autant la première que la deuxième phrase. C'était vrai, je ne voulais pas qu'on s'engueule. Mais si il le cherchait, alors il allait trouver. Mes griffes étaient toujours dehors, éclatante au soleil qui se cachait peu à peu.

-Parce que tu as peur de la pluie? Je croyais que les chats sauvages n'avaient peur de rien.
Elle sembla avoir une hésitation, puis :
Ecoute, je ne veux pas me mettre à dos tous les chats du clan, même si c'est déjà fait, et je ne veux pas que toi aussi tu le fasse. Mais si tu tiens vraiment à me faire du mal, et bien, bats-toi, et tu verras bien ce que vaut un bipède à pattes de chats!

Je gardai le silence. Je ne sais pas ce que j'avais aujourd'hui. D'accord j'avais toujours été exécrable, mais là j'allais un peu loin. Mais comment faire machine arrière sans perdre la facee ?

- Moi, peur de l'eau ? ha ha ha !
Puis, je repris plus sérieusement : Je suis meilleur nageur et pêcheur que tu ne le sera jamais, l'eau est mon élément, en revanche...

Je laissai durer le silence encore un moment, moment où je la sentais prête à exploser et à dire "en revanche quoi ?" puis je continuai :

- En revanche tu as tort. Un chat sauvage n'a pas peur de rien. Au contraire. Mais il sait maîtriser sa peur et, si il est assez fort, il peut faire de cette peur une arme, une force. C'est cela un chat sauvage : un chat qui a du courage et qui obéit aveuglément au code du guerrier... et à son chef, aussi. (je sourit intérieurement : si Etoile du Destin m'entendait ! )
Je ne veux pas me battre avec toi. Non pas parce que j'ai peur, mais parce que je sais que ce combat n'apporterait rien. Ni à toi, ni à moi.
Si tu insiste cependant, je serais navré mais le sang coulerait, et pas le mien.
Par contre, je serais heureux de m'entrainer avec toi. Mais pas aujourd'hui. Car nous sommes partis de notre camp avec une mission. Et qu'un chat de clan, apprenti comme chef, en passant par guerrier et lieutenant, fait passer son devoir avant tout. Tout, et tu ferais bien de me croire : certains chats ont fait des sacrifices énormes en respectant cette règle jusqu'au bout.

- Moi, peur de l'eau ? ha ha ha !
Il reprit, vaniteux
-Je suis meilleur nageur et pêcheur que tu ne le sera jamais, l'eau est mon élément, en revanche...

Il laissa le silence durer si longtemps, que j'avais faillit craquer et crier en revanche quoi, mais il reprit la parole à temps.

- En revanche tu as tort. Un chat sauvage n'a pas peur de rien. Au contraire. Mais il sait maîtriser sa peur et, si il est assez fort, il peut faire de cette peur une arme, une force. C'est cela un chat sauvage : un chat qui a du courage et qui obéit aveuglément au code du guerrier... et à son chef, aussi. Je ne veux pas me battre avec toi. Non pas parce que j'ai peur, mais parce que je sais que ce combat n'apporterait rien. Ni à toi, ni à moi.
Si tu insiste cependant, je serais navré mais le sang coulerait, et pas le mien.
Par contre, je serais heureux de m'entrainer avec toi. Mais pas aujourd'hui. Car nous sommes partis de notre camp avec une mission. Et qu'un chat de clan, apprenti comme chef, en passant par guerrier et lieutenant, fait passer son devoir avant tout. Tout, et tu ferais bien de me croire : certains chats ont fait des sacrifices énormes en respectant cette règle jusqu'au bout.

C'était étrange. Plus tôt, il m'aurait fuit comme la peste, et la il disait qu'il s'entrainerait avec moi. Et qu'il en serait heureux. J'étais plus que soulagé, bien que des questions hantaient toujours ma tête. et j'étais même trop soulagé, enfin plus que je n'aurais dut l'être ou que je l'aurais été pour un autre guerrier. *Qu'est ce qui me prend?!*

-Et bien, à ta guise. Je convient que je ne serait peut-être pas de taille face à un chat qui s'entraine depuis plus d'une lune. Mais j'aimerais comprendre; me hais-tu oui ou non?

La question était sortit toute seule, et je me mordis la langue, vieux reflexe humain, et le gout du sang envahit ma bouche.

De nouveau je ressentit une foule d'émotion que je ne comprennais pas où qu'à moitiers, tandis que plusieurs sentiments semblaient défiler sur le visage d'Alice.

-Et bien, à ta guise. Je convient que je ne serait peut-être pas de taille face à un chat qui s'entraine depuis plus d'une lune.

Etait-ce un reproche ? Depuis plus d'une lune... sympas. J'allais amèrement répliquer (pour qui se prenait-elle ? ) lorsqu'elle repris la parole :

- Mais j'aimerais comprendre; me hais-tu oui ou non?

Bonne question.
Je ne me l'étais pas encore posé. Mais je connaissais la réponse. J'en savais même plus.

- C'est... étrange.

Encore une fois, le silence s'éternisa pendant que je cherchais quels mots utiliser.

- C'est étrange, répétais-je. C'est la première fois que je ne hais pas un chat. La première fois que j'éprouve autre chose que de l'aversion envers quelqu'un.

Silence. Mon coeur rata un battement.

- C'est d'ailleurs la raison principale pour laquelle je t'ai tout de suite rejetté, fis-je en baissant la tête, pas parce que tu étais un bipède à patte de chat (il ne m'ont jamais fait de mal) mais bien parce que je n'arrivais pas à te haïr, et ça, ça m'a mis en une telle colère...

- C'est... étrange.

Il avait un drôle de ton quand il dit sa, et mes oreilles se penchèrent en avant de curiosité. Que voulait-il donc dire?

- C'est étrange. C'est la première fois que je ne hais pas un chat. La première fois que j'éprouve autre chose que de l'aversion envers quelqu'un.

Il y eut un silence. Lui, hésitant à dire plus, et surement comment le dire, et moi trop abasourdi pour dire quoi que ce soit. Que cela signifait-il donc?

- C'est d'ailleurs la raison principale pour laquelle je t'ai tout de suite rejetté, il baissa la tête, comme pour ne pas que je vois son visage, pas parce que tu étais un bipède à patte de chat (il ne m'ont jamais fait de mal) mais bien parce que je n'arrivais pas à te haïr, et ça, ça m'a mis en une telle colère...

Mes pattes tremblaient. Ma tête tournait, que tout cela voulait donc dire?!
M'avançant de quelque pas hésitants, je dis, ma voix n'étant pas plus qu'un chuchotemment:

-Donc... Tu es en colère contre moi parce que tu n'arrive pas à me détester...?

J'avais la tête qui tournait, je voyais trouble.
Elle s'avança, jusqu'à être à moins d'une queue de renard de moi, et je vis qu'elle aussi avait du mal à tenir sur ses pattes. Elle était... trop proche, pourtant je ne reculai pas.

-Donc... Tu es en colère contre moi parce que tu n'arrive pas à me détester...?

- Non. Je ne suis pas en colère contre toi.

Encore un silence, pendant lequel mon coeur cogna tellement fort dans ma poitrine que je cru qu'il voulait s'en échapper.

- ...je suis en colère... contre moi-même.

Nouveau silence. Silence que je ne voulu pas briser. Les poils de mon visage touchaient presque les siens à présent.
Je ne reculai pas.
Mon coeur continuait de cogner de plus en plus fort dans ma poitrine, un bourdonnement envahissait mes oreilles, et je me disais que je pourrais rester là pour l'éternité.

- Non. Je ne suis pas en colère contre toi.

Il y eut un nouveau silence. Sans m'en rendre compte, je me rapprochais inexorablemment vers Nuage Bleuté, et le silence était tel que l'on aurait dit que la faune et la flore retenait sa respiration sur ce moment, à moins que sa n'était car mon coeur tambourinait trop fort et me bloquait le sens de l'écoute.

- ...je suis en colère... contre moi-même.

Il y eut un enième silence, que ni l'un ni l'autre ne voulait briser, nos poils se touchait tant je m'étais rapporché, et j'avais l'impression que ce moment durerait éternellement. Je lui efflerait son museau avec le mien, un instinct me poussant à le faire. Confuse, je m'éloignais de quelques centimètres, de peur que l'apprenti n'ait mal pris mon geste... Quand une bruit dans les buissons alentours m'interpella.

J'observait les deux chats se parlant, et quand je sus la raison pour laquelle il avait cette attitude avec Alice, je le regardait d'un oeil compatissant. Et surtout, je comrpenais enfin ce lien étrange que j'avais senti. Les chats furent alors à un demi poil de souris, et leur fourrure se touchait, quand Alice effleura le miuseau de Nuage Bleuté, et sembla d'un seul coup gêné. Je regardait le ciel, qui commençait à être vraiment menaçant. Si je veux faire le baptême sa ne peux plus attendre.
Sortant des broussailles, j'interpellait les deux chats, comme si de rien n'était.

-Alice, Nuage Bleuté, je suis désolée mais nous allons devoir rentrer au camp. L'orage menace, et je dois encore procéder au baptême. En route.

Sans demander mon reste, je partis en courant, les deux chats sur les talons, je le savais car j'entendait leur respirations et leurs frolements sur le sol gelé. Nous rejoignîmes très vite le camp, et la je m'assis devant ma tannière et fit une toilette complète, jetant un oeil à Alice pour qu'elle fasse de même. C'était un baptême tout de même, un jour important pour elle, mieux valait qu'elle n'ait pas son poil dans l'état actuel, couvert de la rosée et de la brume du matin.

{Je réponds à partir une dsidonc désolée de la qualité :S}


Etoile du Destin sortit des fourrés et nous dit que nous devions rentrer, et je m'écartais précipitamment de Nuage Bleuté, priant pour que son mentor venait d nous rejoindre et ne nous espionnait pas...
Nous furent vite rentrer au camp, bien qu'un malaise était presque palpable. J'avais envie de me cacher six pieds sous terre.
En arrivant au camp, Etoile du Destin alla devant sa tannière, nous laissant seul moi et l'apprenti. Trottant vers un coin un peu à l'abris des regards hostiles que me jettaient les autres chats, je me mis à faire ma toilette comme Etoile du Destin, pour la cérémonie qui allait bientôt arrivé. Apparemment Nuage Bleuté me suivit, et que je l'apperçu j'interrompis ma toilette et enfuit mon museau dans son flanc, me souvenant de la tête qu'il avait fait au retour, et je murmurait:

-Je suis désolée...

(bonne qualité tout de même, bravo. Enfin, évidemment, c'est toi, ça peut être que bien ^^)

Un fois au camp, je vis mon mentor conseiller à Alice de faire sa toilette (l'avait-lle seulement déjà faite une fois dans sa vie ? ). Le coeur en miette, indécis après ce qui venait de se passer près de la rivière, je ne savais quelle attitude adopter.
Choisissant de la suivre, je me dirigeais vers elle quand elle se retourna pour planter ses magnifiques yeux dans les miens, puis pour fourrer son museau dans mon flan.

-Je suis désolée... murmura-t-elle.

- Alice, c'est moi qui ai mal agis, fis-je en plantant mes yeux, embués de larmes, dans ceux d'Alice. Toi tu m'a ouvert des portes dont je ne soupsonait même pas l'existence, comment pourrais-je t'en vouloir ? Et de quoi ? Alors maintenant tu va montrer à tous ces chats débiles ce que tu vaux, tu va leur parler avec la même force que tu m'a répondu la première fois et tu recevra ton nom de guerrière la tête haute. Fais en sorte que je soi fier de toi.

Je me tus, prêt à ajouter quelque chose, mais je ne savais pas trop quoi dire, finalement, je lui donnai un coup de langue entre les deux oreilles et émis un ronronnement rassurant, mais déjà un appel faisait résonner le camp.

Une fois que j'eut finit ma toilette et que je vis mon lieutenant rentrer, je décidai que c'était à présennt le bon moment pour rassembler les chats. Sautant sur le promontoire, je lançai l'annonce rituelle:

<<Que tous ceux qui sont en âge de chasser s'approche du promontoire pour une assemblé du clan!>>

Je fis signe à Alice de monter sur le promontoire, et entama le baptême.

<<Moi, Etoile du Destin, chef du clan de la Rivière, j'en appelle à nos ancêtres pour qu'ils se penchent sur cette chatte. Elle a le désir sincère d'apprendre les lois de notre noble code bien qu'elle soit née en tant que bipède, et je la recommande en tant que valeureuse guerrière.>> Me tournant vers la chatte rousse, je continuais: <<Alice, promets-tu de respecter le code du guerrier, de protéger et de défendre ton clan, même au péril de ta vie?>>


Plantant mes yeux dans ceux d'Alice, j'attendit sa réponse.

- Alice, c'est moi qui ai mal agis, fis-je en plantant mes yeux, embués de larmes, dans ceux d'Alice. Toi tu m'a ouvert des portes dont je ne soupsonait même pas l'existence, comment pourrais-je t'en vouloir ? Et de quoi ? Alors maintenant tu va montrer à tous ces chats débiles ce que tu vaux, tu va leur parler avec la même force que tu m'a répondu la première fois et tu recevra ton nom de guerrière la tête haute. Fais en sorte que je soi fier de toi.

Il fit mine de continuer, mais finalemment me lècha entre les deux oreilles, me faisant ronronner, quand l'appel retentit.

-Que tous ceux qui sont en âge de chasser s'approche du promontoire pour une assemblé du clan!-

En entendant l'appel je sus que le moment était venu, d'un signe de queue je dis un 'à tout à l'heure' à Nuage Bleuté et rejoignit Etoile du Destin qui me faisait signe.

-Moi, Etoile du Destin, chef du clan de la Rivière, j'en appelle à nos ancêtres pour qu'ils se penchent sur cette chatte. Elle a le désir sincère d'apprendre les lois de notre noble code bien qu'elle soit née en tant que bipède, et je la recommande en tant que valeureuse guerrière. Elle se tourna vers moi, et enchaina Alice, promets-tu de respecter le code du guerrier, de protéger et de défendre ton clan, même au péril de ta vie?

Cela me faisait un peu penser à une tradition humaine, et les mots sortirent tout seul de ma bouche:

-Oui, je le promet.