1 Quand un chat aux pattes noires et blanche se promènent hors de son clan... [Libre] Mar 1 Fév - 21:02
Etoile du Destin
...Chef
Une chatte bicolore aux yeux vairons, fière et droite, le regard perdu dans le vague, malgré une queue bien droite preuve d'une pleine conscience avec la réalité.
Je m'ébroua, la saison des neiges était encore bien là et le gibier était toujours aussi rares. Je me coucha alors d'une façon assez spécial, et les chats déjà réveiller me regardèrent avec étonnement. J'étais à présent couchée sur le dos sur le haut du promontoire, qui me servait habituellement à parler aux chats du clan de la Rivière, et ma tête n'était pas contre la roche, pendante dans le vide me faisant voir l'activité des chats à l'envers, comme si la toison argentée etait à la place du sol.
J'avais décidé la veillie d'aller chasser hors de notre territoire, dans les terres près de la ferme des bipèdes ou vit -jusqu'à présent- Gerboise, le solitaire. Faisant une rapide toilette, puis m'étirant longuement de la truffe à la queue, je réfléchis. Je ne pouvais me permettre d'emmener trop de chat avec moi, un ou deux maximum. Je me dirigeai vers la tanirère ou dormais encore des guerriers, quand un chat au poil blanc comme neige parsemé de taches roux clairs m'appela.
-Etoile du Destin, mes deux petits sont très amaigris car leur mère à beaucoup de mal à leur donner suffisamment de lait, alors qu'elle-même est très faible. Puis-je aller chasser, mais uniquement pour elle?
Je réfléchis un court instant. C'était rare qu'un guerrier demande à ramener du gibier uniquemment pour un seul chat, surtout en cette saison, mais je vis alors les deux petits, ne pouvant même plus jouer comme le font d'habitude les chatons, trop faible pour le faire.
-Très bien. Je comptais justement aller près de la ferme des bipèdes, là ou le gibier est bien plus abondant qu'ici. Nous n'avons de toute façon pas le choix.
Le guerrier fut surpris par ma décision quand à aller en dehors des terres pour chasser, mais ne dis rien. Sans plus attendre, je lui fis un signe de queue pour lui dire de partir immédiatemment.
Nous nous dirigeâmes vers le nord des terres du clan de la Rivière, pour atteindre les chutes. Je vis une souris passer alors que nous courrions, et elle ne sembla pas nous entendre. Je me baissa, et me mis en position de chasse, répartissant le poid de mon corps, et je bondis sur la proie. Une seconde plus tard, une souris dans les crocs je repartis vers les chutes.
Une fois arrivé là-bas, et repérant un endroit que je reconaitrais sans problème, j'enterrais rapidemment ma proie, tandis que le guerrier qui m'accompagnait, Croc roux, cherchait le meilleur endroit pour passer les chutes. Repérant finalemment un endroit ou des pierres faisait suffisamment surface pour laisser un chat sauter dessus, nous sautâmes de pierres en pierres jusqu'à atteindre l'autre rive. Le pelage humide dut aux goutellettes qui avaient été projeter sur nous, nous pénétrâmes sur le clan du Vent. Faisait bouger mes oreilles pour lui imposer le silence, nous recommencions à courir, presser de quitter le territoire.
Le vent soufflait en notre faveur, et je sentis une effluve de chat du clan du Vent qui se rapprochait de plus en plus. Le chat tacheté fut le premier à bondir à l'abri dans des buissons, d'ou une forte odeur s'en échappait, et je le suivis de près. L'odeur infecte nous empêcha presque de respirer mais cacha notre présence, et la patrouille continua son chemin avec juste quelques commetaires sur une odeur d'ennemis du clan de la Rivière.
Finalement, alors que le soleil arrivait presque à son zénith, nous arrivions à la ferme. Chassant du mieux que l'on pouvait, les proies ne manquant pas, deux pile de gibier, une pour le clan chasser de ma patte, l'autre pour la compagne de Croc Roux, firent vite leurs apparitions.
Au bout d'un moment, Croc Roux s'agitta beaucoup, et je le rejoignit.
La fourrure ébouriffée, doublant presque sa taille, il feulait face aux broussailles qui s'écartèrent pour faire apparaitre un chat d'un clan ennemi. Retenant le matoux tacheté d'un signe de queue pour ne pas qu'il attaque, je rajoutais l'expliquation de mon ordre:
-Nous ne sommes pas sur notre territoire, et lui non plus. Personne n'a a se battre ici, alors reste tranquille tu veux?
La diplomatie n'était pas vraiment mon fort, mais aucun chat pouvait dire que j'avais tort, ue bataille ici aurait été vraiment stupide.